mercredi, avril 27, 2005

Le protocole de Kyoto, ou " un moyen coûteux de ne pas faire grand chose".

Ca y est !! Le protocole de Kyoto est entré en vigueur il y a quelques semaines ! Les Français auront pu aperçevoir Jacques Chirac sautillant de joie à l' idée de régler une fois pour toutes l' épineux problème du réchauffement climatique et des émissions de polluants. Notre propos ici n' est pas de détailler ce protocole dont la complexité est extrème. Disons pour faire simple qu' il s' agit de revenir au niveau de 1990 pour nos émissions de gaz polluants (dioxyde de carbone, méthane, halocarbures, oxyde nitreux et hexafluorure de soufre). Mais la fête à été gachée et chaque Francais aura pu laisser échapper : "Maudits Américains, ce sont eux qui polluent le plus et ils ne contribuent pas à la baisse". Je m' insurgerai personellement contre la ratification d' un tel protocole par la France.
Pour comprendre les raisons qui me mènent à cette position, il importe de prendre pleinement connaissance de quelques données essentielles. Tout d' abord les résultats attendus : pour les experts les plus optimistes, l' effet, sera de 0.06 °C de réchauffement en moins à horizon 2012. Inutile de préciser que d' autres experts étalonnent leurs propositions entre 0.01 et 0.05 °C. Quel traité salvateur !!
Il est par ailleurs nécéssaire de préciser que ce traité est le plus couteux de l' histoire : 150 milliards de dollars par an ! A ceux qui peuvent arguer que la sauvegarde de l' environnement n' a pas de prix, je réponds que la moitié de cette somme servirait à couvrir les besoins en eau potable, à fournir des soins de base et à donner une éducation à l' ensemble de la planète . On se rend désormais mieux compte du gaspillage exorbitant que constitue la mise en place de ce protocole. En outre, on sait que l' élévation du niveau de vie permet de faire naitre chez l' Homme une préoccupation en faveur de la protection de l' environnement. Bjorn Lomborg, un ancien membre de Greenpeace à donc bien raison de déclarer " Le protocole de Kyoto est un moyen couteux de ne pas faire grand chose".
Mais loin de céder au fatalisme, il est nécessaire de proposer une solution beaucoup plus lucide et efficiente : le progrès scientifique et technologique. C' est la direction adoptée par Georges W. Bush et le motif principal de son refus de signer le protocole. Les sommes qui auraient été allouées à la réduction des émissions de gaz dans le cadre du traité le seront à la recherche dans l' environnement. Si la démagogie n' était pas le moteur de la politique, imaginez les formidables progrès auxquels nous serions promis en matière de technologies propres ! Loins de rester indifférents au problème du réchauffement climatique, les Etats-Unis ont eu le courage de le prendre à bras le corps et apporteront d' ici peu aux signataires du traité de nouvelles technologies propres.
Le protocole de Kyoto bridera donc notre croissance jusqu' en 2012, voire plus, et entravera le progrès scientifique, seul vecteur viable de réduction des émissions de polluants.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

L'estimation que tu fais du coût du protocole provient d'où ?
Parceque pour être honnête, peu d'experts se sont livrés à une estimation très fine et je n'en connais pas qui arrive à une estimation aussi forte.

Le propre de Kyoto, c'est justement d'introduire une approche libérale dans la lutte contre l'effet de serre par le système de permis négociables notamment. C'est un progrès par rapport à l'approche trop souvent par la norme qu'ont les acteurs étatiques en ce sens qu'elle laisse les acteurs économiques faire un arbitrage entre acheter des permis ou faire des efforts. Economiquement, il s'agit d'un système très efficace.

Quant à l'affirmation selon laquelle le protocole de Kyoto entravera le progrès technologique, elle est fausse.

C'est justement, l'histoire économique (et l'analyse économique contemporaine) le montre souvent, en mettant un prix sur les choses (c'est ce que fait le marché des permis en donnant un prix à la tonne de carbone) qu'on stimule l'innovation.
Donc Kyoto est un bon exemple, qui aurait pu être amélioré sur d'autres plans, d'une approche libérale intelligente.

lelibéralécolo a dit…

Bonjour,
Je suis désolé pour le retard dans la réponse, mais j' étais quelques jours en vacances.
Tout d' abord, l' estimation de 150 milliards de dollars est celle retenue par de très nombreux experts ainsi que de nombreux Etats (le Canada ou la Belgique par exemple). Il y à même des estimations beaucoup plus fortes et la mienne, loin d' être extrême, est médiane. le très rigoureux professeur de statisque Bjorn Lomborg retient également ce chiffre.
Ensuite, il est vrai que l' on a voulu nous présenter ce protocole comme libéral puisqu' il introduit un "marché des droits à polluer". Certains marchés de ce type sont libéraux, mais absolument pas celui ci. En effet, ce ne sont pas entre les individus (les Hommes) que s' échangent les permis à polluer, mais entre les Etat. Sous couvert de gestion libérale, on fait passer des mesures étatiques.Le problème doit être réglé au niveau microéconomique et non macroéconomique comme c' est le cas avec ce traité.
Par ailleurs, il est vraisemblable que la tenue des objectifs de Kyoto se traduise par de nouvelles réglementations, de nouvelles rigidités, qui, in fine, nuiront au progrès. Ce qui est sur en revanche, c' est que le progrès sera considérablement retardé. En effet, les fonds alloués au respect du protocole auraient pu l' être à la recherche technologique. Rappelons-nous que en deux décennies, la quantité de gaz émis par les automobiles a été disisée par 10.
Enfin, ce n' est pas le fait de donner un prix qui stimule l' innovation (dans les économies collectivistes, les prix étaient fixés par l' Etat et l' innovation ne s' est guère faite que dans les moyens de torture), c' est plutôt le libre-échange qui, il est vrai, permet l' émergence de prix libres. Mais dans notre cas, on ne peut pas parler de marché libre puisque les seuls acteurs qui échangent sont des Etats, qui rappelons-le n' ont aucune existence physique, puisqu' ils ne sont que des abstractions.

Anonyme a dit…

Il est par ailleurs nécéssaire de préciser que ce traité est le plus couteux de l' histoire : 150 milliards de dollars par an ! A ceux qui peuvent arguer que la sauvegarde de l' environnement n' a pas de prix, je réponds que la moitié de cette somme servirait à couvrir les besoins en eau potable, à fournir des soins de base et à donner une éducation à l' ensemble de la planète

LOL !!!
quel foutage de gueule et quel mépris absolu pour ceux qui justement n'ont pas l'eau potable ni acces à l'éducation!
Le fric atomisé par Bush pour sa gueguere en irak (d'un tout autre ordre de grandeur que ces 150M usd) pourrait faire quoi pour l'eaupotable et l'éducation d'apres toi ?
et les milliards de dollards inutiles avec lesquels les spéculateurs boursiers et autres investisseurs à la con font mumuse sur le dos que ceux que tu prétends défendre, on pourrait faire quoi avec selon toi?
quand aux aspirations écolo de Bush ... lol je suppose que ta vision étriquée de Busholatre moyen omet de considerer que Bush pense à cramer les forets caus elles coutent trop cher et arrose consiencieusement le moyen orient d'uranium apauvri ... entre autres actions de défense de l'environnement bien sur :D

L'abject n'a pas de limite au pays des libéraux.. (pseudo-) écolos ou pas...

Anonyme a dit…

ne soyez pas si agressif sur les liberaux , surtout quand ,comme la majorité des antiliberaux, vous n'avez pas etudié l'economie, l'echange, la propriété et l'existance vue de facon liberal. il y a plus d'auteur de theorie plus ou moins applicables que de doigt(main et pied..^^)

alors Lisez,apprenez,meme s'il faut vous forcez.cela sera cool pour tout le monde!!
amicalement,cher anonymous..

Anonyme a dit…

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